Depuis qu’on a lancé La Jeance avec l’a-jean Greg, on nous dit souvent :
“Ah ouais, votre business, c’est hyper saisonnier. Vous n’allez bosser qu’en été, non ?”
Ah là là, elle est tenace cette idée selon laquelle le team building serait forcément une activité de plein air intégrée au séminaire annuel de juin ou de juillet 😅
Et pourtant, contrairement aux cigales, le team building n’entre pas en hibernation dès que les terrasses ferment. C’est même souvent quand il fait gris qu’on en aurait le plus besoin.
Mais surtout, si l’on revient à l’essence de ce qu’est le team building — renforcer la cohésion des équipes — il faut cesser de l’enfermer dans ce stéréotype d’activités ludo-infantilisantes.
Le team building, c’est un sport d’endurance qui peut se pratiquer toute l’année, sous des formes et des durées bien plus variées que les clichés qu’on en a.
☀️ Le team building d’été : le marronnier d’entreprise
Chaque année, c’est la même scène dans beaucoup d’entreprises. Le soleil revient, les RH ou Office Managers ressortent le dossier “séminaire”. Un joli lieu, des ateliers de travail, le bilan des derniers mois, sans oublier le tote bag logotypé, le carnet de notes assorti et les nœuds au cerveau pour la répartition des chambres.
Et bien évidemment… la fameuse activité de team building, parce qu’“il faut un moment de ‘fun’”, sans travail, pour souder les équipes.
Qu’on soit clairs : c’est une bonne chose. Ces moments sont souvent attendus et appréciés — même s’ils ont du mal à se renouveler (coucou le laser quest et le karaoké) — et arrivent rarement à satisfaire tout le monde (surtout quand il y a vingt ans d’écart entre le plus jeune et le plus ancien).
Dernier point : en été, il fait souvent très beau, et on le sait, la météo agit sur nos petits cerveaux. Autrement dit, tout le monde est globalement de bonne humeur — c’est donc la période de l’année où, a priori, les problématiques de cohésion sont plus simples… voire un peu biaisées. Bah oui : quand tout va bien, c’est plus facile de rire ensemble.
J’exagère, mais vous voyez où je veux en venir : le team building l’été, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant.
Organiser du team building en novembre, quand il pleut, que la to-do déborde et que personne ne sait où est passé le moral collectif, c’est tout aussi — voire plus — important.
🏋️♀️ Le team building, c’est comme le sport ou la musique
Une équipe, c’est comme un muscle : si on ne l’entraîne qu’une fois par an, il finit par se rouiller. Celui qui fait un marathon sans s’être échauffé depuis douze mois finit surtout par boiter. Et celui qui ressort sa guitare une fois l’an pour une session de quatre heures risque d’avoir du mal à faire sonner ses riffs.
Le team building, c’est pareil : mieux vaut en faire un peu souvent que beaucoup d’un coup. Pas besoin d’une logistique de festival. L’idée, c’est de créer du lien régulièrement, sans attendre la “grande messe” du séminaire d’été (pour les entreprises qui ont la chance d’avoir le budget).
C’est encore plus vrai pour les équipes en télétravail, où les collaborateurs se connaissent surtout à travers un écran.
C’est dans la répétition que se créent les réflexes d’équipe :
apprendre à se comprendre,
savoir rire ensemble sans malaise,
se soutenir sans que ce soit un “moment officiel”.
Bref : la cohésion, c’est une pratique, pas un événement.
Et si une partie de cette cohésion se construit naturellement au quotidien, il faut aussi savoir la stimuler, lui donner un petit coup de pouce de temps en temps.





